Comment Paris se prépare à accueillir les JO de 2024

Paris accueillera en 2024 l’un des évènements sportifs les plus prestigieux de la planète. Il s’agit bien évidemment des Jeux Olympiques. Afin d’assurer la réussite totale de cette grandiose messe sportive, le Comité d’Organisation des JO (COJO) s’active intensément. De nombreuses nouveautés sont prévues et les différentes étapes de préparations vont bon train. La ville phare de France compte garantir au monde, l’une des meilleures organisations de la compétition de ces dernières décennies. Pour relever ce défi, une coordination minutieuse des actions s’impose. Voici le point des différentes réalisations effectuées à ce jour.

Les grandes nouveautés des jeux validées

Il est plus qu’évident que les JO Paris 2024 apporteront de très grandes nouveautés. Parmi celles-ci, on note l’introduction d’une nouvelle discipline ainsi que l’atteinte pour la première fois dans l’histoire de la parité entre participants. Ces nouveautés donneront une touche particulière à cet événement.

Le breakdance : la grande nouveauté de ces jeux

Le breakdance fera sa grande apparition dans la sphère olympique pour la première fois dans l’histoire des jeux. Le choix de cette nouvelle discipline sportive par le CIO vise principalement l’étendue des jeux à une audience plus jeune. Cela apportera également une touche de modernité aux JO. À cette discipline s’ajouteront de l’escalade, le skateboard et le surf qui étaient déjà présents aux JO de Tokyo.

Le 50 km marche hommes remplacé par une épreuve mixte

L’épreuve d’athlétisme masculine du 50 km marche compte être remplacée par une discipline mixte d’athlétisme. Il faut dire que pour l’heure, cette épreuve n’est pas encore totalement définie. L’objectif visé dans la définition d’une épreuve mixte en lieu et place du 50 km marche homme est l’atteinte de la parité. Le nombre d’athlètes féminins sera alors parfaitement égal au nombre d’athlètes masculins. Cette parité sera effective pour la première fois de l’histoire des jeux olympiques d’été.

La construction des infrastructures poursuit son avancée

Les infrastructures sportives et hôtelières poursuivent tranquillement leur avancée. Il s’agit principalement du futur village olympique et paralympique et des infrastructures publiques.

La construction des différents lots de bâtiments déjà attribués a presque démarré. La fonction de cette immense infrastructure est de loger plus de 15 000 athlètes ainsi que les autres membres de leurs équipes. L’année 2020 a particulièrement connu le démarrage des infrastructures comme les voiries et des équipements publics du village olympique.

Il faut noter que les travaux ont connu un retard du fait de la crise sanitaire. Les membres du Comité d’organisation ont tout de même affirmé que les travaux vont connaître une très grande avancée d’ici 2021. À cela, il faut ajouter le démarrage de certaines infrastructures destinées aux Centres de Préparation aux Jeux.

Le catalogue des Centres de Préparation aux Jeux dévoilés

Le COJO a dévoilé l’identité des différents sites susceptibles de devenir des Centres de Préparation aux Jeux (CPJ). Ces sites proposés feront l’objet d’inspection et de visites physiques par les comités nationaux olympiques et paralympiques. Ces entités pourront, en tenant compte de leurs besoins et exigences sélectionner à la fin les sites capables d’abriter ces centres.

En effet, plusieurs critères ont été minutieusement définis pour une sélection des plus optimales. Parmi ces critères on peut citer la qualité des équipements sportifs, des prestations hôtelières, l’accessibilité par les moyens de transport et bien d’autres. La sélection sera effective au début de l’année 2021.

La carte des sites olympiques a été définitivement validée

Le COJO 2024 a définitivement procédé à la validation de la nouvelle carte des sites olympiques. Il a estimé également qu’il a pu réaliser près de 280 millions d’économies par le biais de son Président Tony ESTANGUET. Le conseil d’administration a donc approuvé le projet olympique ainsi que budget prévu pour organiser les jeux. Cette assemblée s’est tenue le jeudi 17 décembre 2020.

En effet, compte tenu de la crise sanitaire, les organisateurs ont dû mettre en place de nouvelles stratégies pour organiser des jeux très sobres. L’objectif de départ était de réaliser des économies d’environ 400 millions d’euros, mais finalement, c’est environ 280 millions d’euros d’économies qui seront réalisées. Il faut noter que le budget général des jeux est prévu pour être soumis à la Cour des comptes le 20 décembre 2020 au plus tard.

Parmi les grandes décisions prises, il a été retenu que le stade de Toulouse n’abritera pas la discipline de football. Les autres stades retenus pour cette compétition sportive sont ceux de Bordeaux, Marseille, Lyon, Nantes, Nice, Saint-Étienne et Paris. Le stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d’Ascq abritera quant à lui le tournoi de handball.